Résumé :

Dans une ruelle, Erwan assiste au meurtre par balles d’un dangereux malfrat par Hakim Birkaf l’un de ses collaborateurs.  Il arrête ce dernier.  Au commissariat, il lui propose de passer ses vingt quatre heures de garde à vue dans son bureau plutôt que dans une cellule pleine de skinheads à une condition : qu’il l’écoute lire à haute voix le livre qu’il était en train de lire.  Ce dernier accepte avec réticence. Ce livre raconte l’histoire de Jean Caloche, caporal affecté en 1961 au djebel algérien. Il décrit son état d’esprit d’appelé désintéressé du combat et de son mal du pays. Il tombe un jour dans une embuscade où toute sa section est décimée, alors que lui est fait prisonnier par un groupe de fellagas. Il entretient alors une relation ambiguë avec l’un de ses geôliers, Khalid, avec qui il finit par sympathiser. Après plusieurs jours de marche, alors que le groupe a décidé de l’exécuter, Khalid le libère. Jean promet de racheter sa dette. Après la guerre, il ne parvient pas à retrouver Khalid et suppose donc que ce dernier est mort.

Alors qu’Erwan ferme le livre, le commissaire rentre dans son bureau et l’appelle ‘’Caloche’’. Hakim réalise alors qu’Erwan est le fils de Jean Caloche et qu’il lui a lu le journal de guerre de ce dernier. Erwan lui dévoile alors le nom de Khalid : Birkaf. Il lui dit alors qu’il le pistait depuis longtemps et qu’il s’était mit sur cette enquête pour le surveiller. Jean Caloche lui avait fait promettre de payer sa dette auprès des descendants de Khalid.  Il en a aujourd’hui l’occasion. Malgré son intégrité reconnue, il va mentir sur le déroulement du meurtre et écrire dans son rapport qu’il a lui-même tué le malfrat pour protéger Hakim, ce qui devrait lui éviter une peine d’emprisonnement ferme. Il fait cela bien malgré lui car il a beaucoup d’antipathie envers des gens comme Hakim qui profite du trafic de drogue et qui fait un piètre honneur à son père qui était un homme de valeur. Hakim quitte le commissariat bouleversé avec la ferme intention de changer de vie.